Pronoms relatifs en "el"
Les pronoms relatifs sont toujours du même genre et du même nombre que leur antécédent.
Les pronoms relatifs en «el» varient suivant le genre et le nombre de leur antécédent.
Exemples
Le maître dirige la course à laquelle je prends part.
Le maître dirige les courses auxquelles je prends part.
Le maître dirige le jeu auquel je prends part.
Le maître dirige les jeux auxquels je prends part.
Exercices :
- Remplacez les points par lesquels, lesquelles, laquelle, lequel
Les champs dans .......... nous jouons viennent d’être fauchés.
La meule sur ........... je fais la culbute est très haute.
Le stade est entouré d’une balustrade sur .............. je me suis assis à califourchon pour mieux voir les joueurs.
Les fillettes après .........je cours sont vives ; je ne puis les attraper.
Le feu, devant ......... se pelotonne le chat, est ardent.
- Remplacez les points par auxquels, auxquels, auquel, à laquelle
La corde ......... je grimpe est lisse.
Le sport ........... je consacre le plus de temps est le tennis.
Les efforts.............. je me suis livré m’ont essoufflé.
ces deux soeurs,............ se sont jointes d’autres petites camarades, édifient un château de sable.
Ces élèves, ........ des punitions ont été données, s’étaient battus sauvagement.
La branche ......... nous nous sommes accrochés plie sous notre poids.
- Construisez 5 phrases contenant chacune un pronom relatif en «el»
Règle N°8 (Devant les lettres m,p,b...)
Devant les lettres «m, b, p», il faut mettre un m au lieu d’un n,
sauf dans
bonbon - bonbonne - embonpoint - néanmoins
Exercice :
Remplacez les points par m ou n :
e..... poigner
eja.....ber
e.....brasser
néa......moins
bo.....bonnière
im.....obilité
ro.....pre
salti......banque
ga......bader
tre......bler
e......barrasser
e.....bo.....point
a.....poule
conte.....pler
bo....bon
e......mener
e.....paqueter
e.....mitouflé
bo.....bonne
Dictée N°7 (Une table bien servie)
Une table bien servie
Est-il rien de plus agréable que de s’asseoir, avec trois ou quatre vieux camarades, devant une table bien servie, dans l’antique salle à manger de ses pères ? Et là, de s’attacher gravement la serviette au menton, de plonger la cuiller dans une bonne soupe aux queues d’écrevisses qui embaume, et de passer les assiettes en disant :
«Goûtez-moi cela, mes amis ; vous m’en donnerez des nouvelles !»
... Et quand vous prenez le grand couteau à manche de corne pour découper des tranches de gigot fondantes, ou la truelle d’argent pour diviser tout du long, avec délicatesse, un magnifique brochet à la gelée, la gueule pleine de persil, avec quel air de recueillement les autres vous regardent.
(Erckmann-Chatrian - L’Ami Fritz)
Les temps simples de l'indicatif (3ème groupe)
- Les verbes du 3ème groupe en «tir» (sortir) perdent le «t» de leur infinitif aux deux premières personnes du singulier de l’indicatif (je sors, tu sors, il sort).
sauf : vêtir (je vêts, tu vêts, il vêt)
- Les verbes en «dre» se terminent aux personnes du singulier de l’indicatif présent pas «ds - ds - d» (je perds, tu perds, il perd),
sauf les verbes en «indre» (peindre) et en «soudre» (résoudre) qui perdent leur «d»et font «s, s, t» (je peins, tu peins, il peint).
Attention coudre n’est pas un verbe en soudre» !
- Les verbes en «tre» perdent un «t» de leur infinitif aux personnes du singulier de l’indicatif présent (battre : je bats, tu bats, il bat) - (connaître : je connais, tu connais, il connaît).
Les terminaisons :
Présent :
s - s - t
ou
s - s - d
Certains verbes comme cueillir ont les terminaisons du 1er groupe.
Pouvoir, vouloir, valoir prennent : x - x - t
Imparfait :
ais - ais - ait - ions...
Attention aux modifications du radical ( je résolvais - je buvais - j’éteignais... ) et aux confusions (vous croyez, vous croyiez.... ).
Passé simple :
is - is - it - îmes - îtes - irent
ou
us - us - ut - ûmes - ûtes - urent.
Pour les verbes en «enir» (tenir, venir...) :
ins - ins - int - înmes - întes - inrent.
Futur simple :
acquérir - courir - mourir - voir - pouvoir prennent 2 «r» au futur (je courrai) ainsi qu’au conditionnel présent.
Exercices
1) Conjuguez aux temps simples de l’indicatif : lire - rompre - secourir
2) Accordez les verbes, aux 4 temps simples de l’indicatif :
tu (descendre)
on (entendre)
nous (venir)
je (rejoindre)
elle (craindre)
vous (obtenir)
il (partir)
je (sortir)
elles (prendre)
elle (moudre)
chacun (résoudre)
nous (surprendre)
je (vouloir)
tu (paraître)
vous (feindre)
Les différentes sortes de propositions
On distingue trois sortes de propositions :
- La proposition indépendante qui a un sens complet par elle-même.
exemple : L’heure du repas approchait.
- La proposition principale qui est toujours complétée par une autre proposition appelée proposition subordonnée.
exemple : Nous humions la délectable odeur (proposition principale) qui sortait du four.
- La proposition subordonnée qui complète le sens d’une autre proposition à laquelle elle est reliée par un mot de subordination.
exemple : Nous humions la délectable odeur qui sortait du four (proposition subordonnée)
Les principaux mots de subordination sont :
- les pronoms relatifs (qui, que, quoi, dont, où, lequel.... )
- les conjonctions de subordination (comme, si, que, quand, lorsque et les expressions formées avec «que» : dès que, aussitôt que....)
Remarques :
- La proposition principale est parfois coupée en plusieurs tronçons.
exemple :
L’odeur du poulet qui rôtit et des pomme de terre qui rissolent excite mon appétit.
- Une phrase commence souvent par une proposition subordonnée.
exemple :
Quand je vois un mets appétissant, l’eau me vient à la bouche.
(proposition subordonnée)
- S’il n’y a pas de mots de subordination, la phrase n’est constituée que de propositions indépendantes qu’il est facile de délimiter en groupant autour de chaque verbe les groupes de mots qui s’y rattachent.
Exercices
1) Le texte suivant ne comprend que des propositions indépendantes ; séparez ces propositions indépendantes par un trait vertical.
Opinions philosophiques d’un chat
L’hiver, la félicité est d’être assis au coin du feu à la cuisine. Les petites langues de la flamme lèchent la bûche, les sarments craquent et se tordent... Cependant la broche tourne, d’un tic-tac harmonieux et caressant. La volaille embrochée roussit, brunit, devient splendide ; la graisse adoucit ses teintes ; une odeur réjouissantes vient picoter l’odorat, on respire les divines émanations du lard et on passe involontairement sa langue sur ses lèvres.
(Taine - Voyage aux Pyrénées)
2) A l’aide des mots en italique, formez des phrases composées d’une principale et d’une subordonnée. Faites quelques modifications, s’il y a lieu.
(Parce que) : le séjour dans les forêts de sapins est tonifiant ; l’air y est riche en oxygène
(Qui) : la ménagère verse du vinaigre dans la poêle brûlante ; le vinaigre exhale une odeur piquante.
(Dont) : aux clients, les aubergistes proposaient des soles, leur chair est très estimée.
(Pendant que) : maman prépare le repas ; je mets le couvert.
(Dans lequel) : le jardin embaume ; dans ce jardin s’épanouissent des oeillets et des roses.
(Que) : j’ai cueilli des champignons ; maman les épluche.
Règle N°7 (Le "g" dur devant "e" et "i")
Le «g» dur s’écrit avec un "u" devant e et i
Exemples : la guenon - le guichet
Exercice :
- Remplacez les points par g, ge ou gu
... oûter
.... erçure
rou... oyant
... astronome
dé... goût
ru... eux
ri..... eur
lan... issant
ai... ë
lon... eur
dé... ustation
... idon
tan... ible
... imauve
... ourmandise
bour... on
bou... on
ba.... ette
.... ignol
... ourmet
Dictée à corriger (Un vieil aveugle)
Dictée à corriger
Cette dictée contient 9 fautes d’orthographe grammaticale.
Un vieil aveugle
Jamais le temps ne me dure... Je passe des heures entières a écouté près des ruches, les mouches à miel qui commence a bourdonnées, sous la paille... J’entends les lézards glissés dans les pierres sèche, je connait le vol de toutes les mouches et de tous les papillons dans l’air autour de moi... C’est mon horloge et on almanach a moi, voyez-vous.
Lamartine (Harmonies)
Dictée corrigée
Un vieil aveugle
Jamais le temps ne me dure... Je passe des heures entières à écouter près des ruches, les mouches à miel qui commencent à bourdonner, sous la paille... J’entends les lézards glisserdans les pierres sèches, je connais le vol de toutes les mouches et de tous les papillons dans l’air autour de moi... C’est mon horloge et mon almanach à moi, voyez-vous.
Lamartine (Harmonies)
Dictée N°6 (Bruits de la forêt)
Bruits de la forêt
A qui vient de la ville tumultueuse, le silence de la forêt paraît d’abord profond. Peu à peu, l’oreille s’y habitue et discerne mille petits bruits qui lui échappaient et qui sont la voix de la solitude. La feuille inquiète frissonne et frémit comme une robe de soie, une eau invisible murmure sur l’herbe, une branche fatiguée de son attitude se redresse et s’étire en faisant craquer ses jointures. Un caillou, perdant l’équilibre ou poussé par un insecte, roule sur une pente, avalanche en miniature, entraînant avec lui quelques grains de sable..., un écureuil glapit en escaladant un arbre ; le pivert, avec un bruit régulier comme le tic-tac d’une pendule, ausculte et frappe du bec l’écorce des arbres pour en faire sortir les insectes dont il se nourrit.
(Th. Gautier - La Nature chez elle)
Les temps de l'indicatif (2ème groupe)
- Quand le sujet est il, elle, on ou un nom singulier, le verbe ne se termine jamais par un «s».
- Quand le sujet est ils, elles, ou un nom au pluriel, le verbe se termine toujours par «nt»
Verbe Grandir
(mode indicatif)
Présent
je grandis
tu grandis
il grandit
nous grandissons
vous grandissez
ils grandissent
Futur simple
je grandirai
tu grandiras
il grandira
nous grandirons
vous grandirez
ils grandiront
Imparfait
je grandissais
tu grandissais
il grandissait
nous grandissions
vous grandissiez
ils grandissaient
Passé simple
je grandis
tu grandis
il grandit
nous grandîmes
vous grandîtes
ils grandirent
Exercices
1) Conjuguez aux 4 temps simples de l’indicatif :
guérir et grossir
être content et applaudir
avoir peur et pâlir
2) Faites accorder :
- au présent
- à l’imparfait
- au passé simple
- au futur simple
L’électricien (rétablir) le courant.
Chaque semaines, on (blanchir) les tabliers que (salir) Claire et Daniel.
Vous (être prudent), vous (réfléchir).
Nous (obéir).
Tu (avoir) tort : tu (démolir) notre cabane.
Mes amis, pendant que j’(établir) mon emploi du temps, (bondir) dans l’herbe.